Enquête : Non-violences qu’en pensent les jeunes ?

L’enquête participative lancée par JiNOV est une occasion de prendre la parole. Pour participer, ce questionnaire au parfum de jasmin et son mode d’emploi sont à votre disposition dans la boîte à outils du site.

 

Saumur : une porte s’ouvre…

En juin 2011, une animatrice du foyer de jeunes travailleurs de Saumur met à disposition des résidents des exemplaires papiers de l’enquête « Non-violences, qu’en pensent les jeunes ? ».

Pas de recommandation particulière, un seul mot d’ordre : « venez échanger vos réponses ou vos non réponses au cours de la soirée barbecue ».

Quinze jours après: 19 réponses écrites récoltées. 23 jeunes présents lors de la soirée. Des motivations très différentes pour participer: par curiosité, pour s’amuser, pour parler, pour écouter, pour échanger…

 

Asae, d’origine Japonaise, à Saumur pour des études de tourisme témoigne :

« Quand j’ai répondu individuellement à l’enquête, la notion de « non-violence » ne faisait pas référence à des situations concrètes pour moi mais plutôt à des personnages emblématiques.  Lors de la soirée conviviale au Foyer, nous avons échangé sur nos réponses et j’ai réalisé qu’on parlait de violence ou d’actes de violence mais peu de Non-violence. Je trouve que l’enquête est un bon moyen pour bousculer nos à priori et aller plus loin dans nos conceptions des relations interpersonnelles. »

 

Spontanément le débat se poursuit au cours de la soirée sur le concept même de l’enquête.

– «Pour quoi faire une enquête ? Pour moi la France n’est pas concernée par la notion de non-violence, nous n’avons pas à nous plaindre ».

– « Il y a des décisions sur lesquels on n’a pas prise, on n’a pas toujours le choix d’être violent ou non violent ».

– « Que pouvons nous faire contre certaines injustices, la balle n’est pas dans notre camp, sans qu’on s’en aperçoive on nous dicte nos comportements ? »

– « Justement, c’est une bonne raison pour réagir ? Je crois qu’on peut trouver des réponses dans tout ce que l’on fait au quotidien, même dans mon boulot sur le chantier».

– « A quoi vont servir nos réponses si on ne peut pas les partager ou les faire évoluer ? »

Justement, pour valoriser et prolonger l’enquête, la porte est grande ouverte aux suggestions et aux initiatives.

Si comme Asae, Farid, Francine, Simon ou Romain vous souhaitez mettre votre grain de sel dans ce bouillon d’idées, contactez-nous pour participer à l’organisation d’une restitution de l’enquête « grand format » pour début 2012.

Contact

RDCongo : la conférence des jeunes pour la paix relaie l’enquête JiNOV

 

 

 

 

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publié le 08/02/2011